Plusieurs facteurs contribuent à cette résurgence, parmi lesquels figure un nouveau variant, appelé EG.5.1.
Comme en témoignent les indicateurs des services d’urgence et de SOS Médecins, le Covid-19 n’a pas complètement disparu. Les statistiques du réseau Oscour (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) mettent en évidence une augmentation des visites aux urgences pour suspicion de Covid-19, principalement chez les moins de 2 ans et les adultes, pour la semaine allant du 31 juillet au 6 août. Selon le dernier rapport publié par le réseau, il y a eu une augmentation de 56 % des passages aux urgences pour les moins de 2 ans, de 25 % chez les 15-74 ans et de 34 % chez les plus de 74 ans. Le rapport précédent, couvrant la semaine du 24 au 30 juillet, avait déjà noté une augmentation des passages pour suspicion d’infection au Covid-19, rapporte le site Bfmtv.com.
Cette augmentation est particulièrement prononcée dans les régions des Pays de la Loire, de la Normandie, de la Bourgogne-Franche-Comté et de la Nouvelle-Aquitaine. Cependant, les chiffres demeurent modérés, avec un total de 485 admissions en une semaine au niveau national pour les 15-74 ans, par exemple. La hausse est particulièrement marquée dans certaines régions telles que les Pays de la Loire, la Normandie, la Bourgogne-Franche-Comté et la Nouvelle-Aquitaine.
L’épidémiologiste Mircea Sofonea explique que cette résurgence épidémique trouve son origine dans plusieurs facteurs. Parmi ces facteurs figurent la diminution progressive de l’efficacité du vaccin avec le temps. Les rassemblements, tels que les Fêtes de Bayonne et les festivals, ainsi que l’émergence du variant Eris, favorisent également la propagation du virus. L’Organisation mondiale de la Santé a désigné ce variant EG.5.1 comme étant à surveiller.