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Invité sur Europe1, le père de l’enfant de 2 ans décédé après avoir avalé une pile d’un hand-spinner a livré un témoignage poignant. L’homme originaire de Polincove, près de Calais alerte sur les dangers liés à ces jouets.
Loëvann s’est battu pour rester en vie, mais il n’a pas survécu. Agé de 2 ans, cet enfant originaire de Polincove, près de Calais, est décédé dimanche après avoir subi une intervention chirurgicale. Deux jours avant son arrivée aux urgences, le petit garçon a avalé une pile bouton au lithium qui provenait d’un hand spinner. "Notre enfant s’est plaint des dents et a commencé à avoir des problèmes respiratoires", a raconté Florian Gougeon, son père sur Europe1. Le drame s’est produit alors qu’ils étaient chez une amie où des enfants de tous les âgés ont joué avec ces petites toupies très prisées par les jeunes.
La pile destinée à éclairer le jouet a été retrouvée dans l’œsophage de Loëvann. L’opération s’est bien passée et le personnel de l’hôpital a même assuré que le petit patient allait pouvoir rentrer chez lui. Mais la situation a viré au drame après quelques heures, car l’aorte de l’enfant de 3 ans a lâché, a confié son père. "Loëvan s’est battu jusqu’au bout. C’est mon super héros", a-t-il raconté dans les colonnes du Nord Littoral.
L’ingestion d’une pile bouton concerne en général les enfants jusqu’à 5 ans. Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, elle est responsable de plus de 1 200 visites aux urgences. Une cagnotte en ligne a été lancée afin de venir en aide à la famille pour le financement des obsèques de Loëvann. Près de 2 100 euros de dons étaient réunis lundi matin.
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Après ce drame qui leur a coûté la vie de leur enfant, Florian Gougeon et sa femme ne souhaitent pas que leur malheur arrive à d’autres familles. "Le problème, c’est que ces piles ne sont pas seulement dans les hand spinners, mais aussi dans les clés des voitures par exemple. Ces piles-là tuent les enfants", s’est écrié le père de famille. De son côté, le maire de Polincove, Thierry Rouzé parle d’un "drame innommable". "Tout l’intérieur du corps de l’enfant était nécrosé", a-t-il déploré.
