Illustration/SIPA
L’identification des possibles victimes du Dr Le Scouarnec a été rendue possible grâce à un carnet retrouvé à son domicile en Bretagne. L’ex-chirurgien est accusé de viols et d’agressions sexuelles.
Le parquet de Rochelle a recensé, lundi 18 novembre, 250 victimes potentielles de faits non prescrits du Dr Le Scouarnec. L’affaire est désormais entre les mains du parquet de Lorient, car la majorité d’entre elles vit en Bretagne. L’ancien chirurgien, accusé de viols et d’agressions sexuelles, a été visé par une enquête ouverte début octobre. Et pour cause : un carnet suspect a été découvert au domicile du praticien en 2017. Plusieurs noms y figuraient, dont ceux des potentielles victimes. L’ex-chirurgien a ajouté des détails en décrivant les pratiques sexuelles qu’il aurait eu avec elles.
Selon les informations relayées par Franceinfo, 209 victimes ont été auditionnées, les 181 étaient mineures à l’époque où les agressions sexuelles ont été commises. Bon nombre d’entre elles ont raconté des faits précis. La même source de préciser que 184 personnes ont voulu porter plainte dont 138 sont actuellement domiciliées sur le ressort de la cour d’appel de Rennes, 100 dans le Morbihan. De son côté, la cour d’appel de Rennes a répertorié 159 faits de nature criminelle et/ou délictuelle, dont 100 dans le Morbihan et 23 dans le Finistère, souligne le parquet.
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