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Le maire de Béziers, Robert Ménard, avait refusé de célébrer le mariage d’un jeune Algérien âgé de 23 ans. Ce dernier a été placé lundi soir en zone de rétention administrative à Sète. Une obligation de quitter le territoire français (OQTF) a été émise à son encontre.
Lundi soir, le jeune algérien de 23 ans a été transféré en zone de rétention administrative à Sète après que le maire de Béziers, Robert Ménard, ait refusé de célébrer son mariage. Étant sous le coup d’une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), il risque une expulsion dans les 48 heures, à condition que l’Algérie délivre un laissez-passer, relate France Bleu.
Mélissa, le prénom d’emprunt de sa compagne, a expliqué à France Bleu Hérault que ce matelot, qui était diplômé du lycée de la mer de Sète, avait été convoqué par la police aux frontières afin de faire un point sur sa situation administrative. Mais "il n’est pas rentré hier soir (lundi) et il a été gardé en rétention à la demande de la Préfecture".
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Malgré l’approbation de la justice, Robert Ménard, maire de Béziers, avait refusé de célébrer le mariage de ce couple prévu le vendredi 7 juillet 2023, évoquant des soupçons de "mariage blanc". Le jeune homme, présent en France depuis l’âge de 16 ans, se trouvait en situation irrégulière et était visé par une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) délivrée le 26 août 2022.
"Tout s’est accéléré en quelques jours. Je suis scandalisée", confie la femme, mère de trois enfants nés d’une précédente union. "Mes enfants s’inquiètent de ne pas le voir à la maison. La petite dernière qui a 22 mois, il s’en occupe depuis qu’elle a cinq mois. Elle l’appelle Papa", relate-t-elle.
La décision concernant la libération ou la prolongation de la rétention du jeune homme sera prise ce mercredi 19 juillet par le juge des libertés et de la détention. En attendant, le préfet de l’Hérault doit entreprendre les démarches nécessaires auprès du consulat algérien, pays d’origine du jeune homme, en vue de son expulsion.
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