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Mercredi, lors du premier procès des militants pro-climats qui ont décroché le portrait du président de la République dans l’Ain, le tribunal a prononcé des peines d’amende ferme ou avec sursis.
Six militants du collectif "Action non-violente (ANV) Cop21" ont comparu devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse (Ain), mercredi 12 juin, pour avoir décroché le portrait d’Emmanuel Macron. L’un d’eux s’est vu infliger une peine d’amende ferme de 250 euros, alors que les cinq autres ont écopé 500 euros avec sursis, selon les médias.
Les profils des décrocheurs étaient variés : prof de maths, cadre SNCF, consultante pour des ONG, retraité du cadastre, maraîcher bio ou futur restaurateur. Mais ils avaient tous un point commun : leur inquiétude pour l’avenir de la planète.
Le 2 mars dernier, deux militants, se faisant passer pour un couple, avaient demandé à visiter la mairie de Jassans-Riottier (Ain) pour un mariage. Mais lorsque la secrétaire a ouvert la salle, ils ont investi les lieux à 13 pour saisir la photo du président. Six d’entre eux ont été jugés par le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse.
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