Vendredi 27 juillet, l’ancien responsable de sécurité de la présidence a tenté de récupérer une voiture de l’Elysée à la fourrière, malgré sa mise en examen pour "violences en réunion" et son licenciement.
L’ancien chef du cabinet adjoint du président était convoqué au siège de la police judiciaire, le vendredi 20 juillet dernier, soit deux jours après les révélations du Monde sur les incidents lors des manifestations du 1er mai. Il s’y était rendu en Renault Talisman, immatriculé EY-196-VZ, une voiture de la flotte présidentielle. Garée un peu n’importe comment sur le trottoir d’une rue adjacente au tribunal de grande instance, dans le quartier des Batignolles, la voiture a été embarquée à la fourrière Chevaleret.
Ce vendredi 27 juillet, aux alentours de 13heures, Alexandre Benalla, licencié, s’est présenté à la fourrière pour récupérer la berline, en vain. Il s’agirait d’une démarche réalisée sans mandat de l’Elysée, affirme sa cellule de communication, contactée par le Point. Le jeune homme s’y serait rendu "de sa propre initiative". L’Elysée assure d’ailleurs son opposition à la remise de la voiture lorsqu’elle a été informée de la tentative. La police judiciaire a été tenue au courant de ce cas. Une perquisition a été effectuée.