Alexandre Benalla : 18 mois de prison avec sursis requis contre l’ancien collaborateur de l’Elysée

LINFO.RE – créé le 1er.10.2021 à 11h19 – mis à jour le 17.11.2021 à 15h42 - La rédaction

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Alexandre Benalla comparaît devant le tribunal depuis le lundi 13 septembre. Le parquet a requis 18 mois d’emprisonnement avec sursis.

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La chronique d’un dérapage annoncé

Alexandre Benalla, est, jugé depuis plusieurs semaines, pour des violences commises durant les manifestations du 1er mai 2018. Ces faits ont constitué la "chronique d’un dérapage annoncé", a annoncé le procureur.
Jeudi 30 septembre, le parquet a requis 18 mois d’emprisonnement avec sursis et 500 euros d’amende à l’encontre de l’ancien collaborateur de l’Elysée, notamment pour les violences commises lors de cette manifestation, provoquant un scandale politique retentissant.

Il est accusé d’avoir utilisé deux passeports

Outre les violences, l’ex-chargé de mission est également accusé d’avoir utilisé deux passeports diplomatiques après son licenciement, rapporte LCI. Il a employé ces documents lors de 11 voyages en Afrique, au Maroc ou aux Bahamas. Il a aussi réalisé un faux document afin d’obtenir un autre passeport de service. Par ailleurs, le procureur a également estimé qu’il doit être sanctionné pour avoir porté une arme sans autorisation le 28 avril 2017 à Poitiers.

Un an d’emprisonnement à l’encontre de V. Crase

Lors de ce procès, Vincent Crase, l’ex-employé LREM est accusé d’avoir violenté des manifestants au Jardin des plantes. Une peine d’un an de prison avec sursis a été requise contre lui. Le procureur Yves Badorc, a demandé de revenir aux "faits" et non à leur "commentaire" dans cette affaire, déjà jugée par le tribunal de l’opinion. Il a aussi fait appel à la souveraineté du tribunal.

Les agissements qui ne pouvaient être "légitimes"

Selon le procureur, les deux hommes ont "agi avec des policiers, comme des policiers et parfois à la place des policiers". "C’est l’Etat, la puissance publique, dont l’émanation est la police, qui détient l’usage de la force", a-t-il lancé.
Le magistrat a précisé que les agissements de Benalla et de Crase ne pouvaient être "légitimes", et demandant ainsi, leur condamnation pour "violences en réunion" et "immixtion" dans la fonction de policier. Par ailleurs, il a demandé pour l’ancien chargé de mission 5 ans d’interdiction de toute fonction publique et dix ans d’interdiction de port d’armes.