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Alexandre Benalla, ancien chargé de mission à l’Élysée, a dû s’expliquer le jeudi 16 septembre, au tribunal. La justice lui reproche notamment de ne pas avoir restitué ses deux passeports diplomatiques après son licenciement au mois de juillet 2018.
Le jeudi 16 septembre, comme le rapporte Europe 1, la tension était bien présente dans la salle d’audience du deuxième étage du tribunal correctionnel de Paris. Alexandre Benalla et Francois-Xavier Lauch évitaient alors de se croiser le regard.
Pour rappel, l’ancien chargé de mission à l’Élysée est accusé s’être appuyé sur un faux document administratif dans l’objectif de renouveler son passeport. Il faisait alors croire que ce processus était validé par l’ancien chef de cabinet du président Emmanuel Macron.
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Francois-Xavier Lauch a également assuré avoir découvert qu’Alexandre Benalla s’était fait faire 2 passeports pour "incompatibilité de visa". Selon lui, un acte totalement injustifié. Si l’ex-chef de cabinet du président reconnaît des qualités à Alexandre Benalla, il veut surtout réduire le champ des fonctions qui lui étaient alléguées. Notamment sur l’absence de voyage à l’étranger, M. Benalla ayant la responsabilité des voyages privés du couple Macron.
"En quoi cette activité nécessite la détention de passeports diplomatiques ou de service ?", a demandé la présidente Isabelle Prevost-Deprez. Alexandre Benalla s’est justifié en disant qu’il s’en sert comme simples justificatifs d’identité, y compris en Métropole "pour acheter un billet de train ou pour louer une voiture". "Louer une voiture pour emmener le président de la République ?", a alors lâché la femme de loi et Alexandre Benalla de rétorquer : "c’est rien du tout, juste un papier qui comporte votre nom, une adresse, une photo. Ça ne permet rien du tout".
Il reconnaît toutefois un usage inapproprié des passeports après l’affaire qui éclate en juillet, mais conteste l’infraction de faux document.
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