Plusieurs associations de défense des enfants ont décidé de se constituer partie civile dans la nouvelle procédure pénale de l’enquête impliquant le chanteur Jean-Luc Lahaye écroué depuis vendredi dans une affaire de viols sur mineures.
Jean-Luc Lahaye avait été mis en examen et écroué vendredi dernier accusé pour des soupçons de viols et d’agressions sexuelles sur mineures. Le chanteur nie en bloc toutes les accusations formulées contre lui. Les faits, dont on lui reproche, auraient eu lieu quand les plaignantes avaient 15 et 16 ans, rapporte le journal Le Parisien.
Pour rappel, Jean-Luc Lahaye avait déjà été impliqué dans des démêlés judiciaires en 2015 pour corruption de mineur. A l’époque, des associations de défense des enfants se constituaient déjà partie civile. Et pour cette nouvelle procédure pénale visant le chanteur, les associations Innocence en danger, la Voix de l’Enfant et la Fondation pour l’enfance se constituent une fois de plus partie civile.
L’une des deux plaignantes actuelles est l’adolescente qui avait confié être corrompue par le chanteur en 2015. Celui-ci aurait initié la jeune fille, qui était fan de lui, à des jeux sexuels par webcam interposée. Jean-Luc Lahaye avait alors été condamné à une peine d’un an de prison avec sursis.
Lors des précédents démêlés judiciaires du prévenu, les associations avaient notamment remarqué l’attitude désinvolte de celui. Me Nathalie Bucquet, avocate actuelle des deux plaignantes, qui à l’époque représentait Innocence en Danger, a commenté sur Europe 1 que : "Manifestement, il (Jean-Luc Lahaye) n’a pas pris conscience du caractère gravissime des faits qui lui sont reprochés".
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