Illustration SIPA
Dans une annonce formulée vendredi, le ministère de l’Intérieur a formalisé des engagements pris après l’affaire Benalla.
Le scandale créé par Alexandre Benalla lors des manifestations du 1er mai a poussé le ministère de l’Intérieur à durcir certaines mesures. La place Beauvau a annoncé vendredi que les observateurs immergés aux côtés de policiers et gendarmes seront désormais obligés d’obtenir une autorisation préalable expresse. La signature d’une charte des droits et devoirs des observateurs est également indispensable en plus du port d’un "signe distinctif". Sur le terrain, chaque observateur "devra porter un insigne distinctif pour éviter toute confusion avec les forces de sécurité et sera en permanence accompagné par un +référent-encadrant+ d’un niveau hiérarchique adapté", est-il indiqué dans le communiqué du ministère.
Ces mesures prises par le ministère de l’Intérieur formalisent les engagements pris après l’affaire Benalla. La semaine dernière, la police des polices a déjà remis un rapport à Gérard Collomb face aux violences commises par l’ancien collaborateur de l’Elysée. Ces instructions "d’application immédiate" de la place Beauvau reprennent les conclusions de ce document. Des vidéos de l’intervention de M. Benalla le 1er mai le font apparaître vêtu d’un brassard de police au bras et d’une radio dont l’origine est inconnue.
Chaque directeur des forces de l’ordre doit "formaliser, dans une note écrite, les modalités d’accueil des observateurs", rapporte Le Figaro. Ces nouvelles directives ont été transmises aux directeurs généraux de la police nationale et de la gendarmerie ainsi qu’au préfet de police de Paris. Gérard Collomb a profité de l’occasion pour rappeler à quel point il est attaché à "l’ouverture des services de la police et de la gendarmerie nationale aux partenaires extérieurs". Il estime que cela représente un facteur essentiel du lien entre la population et les forces de sécurité intérieure.
Consultez notre dossier complet sur l’affaire Benalla.