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Une nouvelle information a été relayée par Le Monde ce mercredi 1er août au sujet de l’affaire Benalla. La révélation concerne Vincent Crase qui était avec l’ancien collaborateur de l’Elysée le 1er mai.
L’affaire Benalla se poursuit. Dans un article publié mercredi 1er août, Le Monde révèle les propos des mis en examen face aux enquêteurs. Vincent Crase, le 2e homme de ce dossier, est celui qui a accompagné Alexandre Benalla durant la manifestation du 1er mai. S’il est souvent resté dans l’ombre dans ce fait divers qui a secoué le gouvernement, le rôle de cet homme interpelle les autorités. Cet ancien gendarme réserviste est mis en examen pour violences en réunion par personne chargée d’une mission de service public et usurpation de fonction, depuis le 20 juillet. Employé d’En Marche ! puis de La République en marche, il s’est reconverti dans la sécurité privée.
Vincent Crase serait adepte du port d’armes, même sans permis. Le jour de sa mise en examen, cet ancien gendarme réserviste a confié qu’il ne portait aucune arme lors de la manifestation du 1er mai. Il est ensuite passé aux aveux en déclarant qu’il avait en sa possession un Glock 17, un semi-automatique conçu pour les forces militaires et les services de police. Pour expliquer la possession de ce pistolet, il a déclaré aux enquêteurs que "cette arme n’est pas à mon nom, elle appartient à REM, elle est réservée pour la défense du site".
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Le licenciement de Vincent Crase a été annoncé le 31 juillet dernier après celui d’Alexandre Benalla. "J’ai toujours une arme sur moi, c’est une habitude de travail et de sécurité", a souligné le 2e homme de cette affaire sur les propos relayés par RTL. L’homme possède également un fusil, encore sans autorisation, à son domicile.