Les avocats de l’animateur radio ont révélé l’information : le 23 mai dernier, il a été placé en garde à vue. Après avoir été auditionné, il a été mis en examen, le vendredi 24 mai.
Maitres Xavier Autain et Simon Clémenceau, qui représentent Sébastien Cauet ont communiqué sur sa garde à vue. Après avoir répondu aux questions des enquêteurs, la star de la radio a été mis en examen dans le cadre de l’information judiciaire ouverte par le parquet de Paris. L’humoriste français a été exclu de la radio, pour rappel, le mis en cause est sous le coup de plusieurs accusations de viols et d’agression sexuelle venant de plusieurs femmes. L’animateur est sous contrôle judiciaire. Il doit momentanément arrêter d’exercer son métier vu que les faits qui lui sont rapprochés sont en rapport avec son activité. Le producteur d’émissions a été obligé de s’acquitter d’une caution de 100 000 euros.
"Notre client conteste les mises en cause dont il est l’objet. Pour le reste, nous préférons le temps judiciaire au tribunal médiatique", ont déclaré les avocats de Monsieur Cauet aux journalistes de TF1/LCI.
Le parquet a précisé que les accusations portées contre l’animateur concernent quatre infractions distinctes qui se sont déroulées entre 1997 et 2012.
Le premier fait est un "viol sur mineur de plus de 15 ans", il s’est déroulé en novembre 2014 à Genève et en septembre 2016, la victime est une personne qui a vu le jour en septembre 1998. La deuxième accusation concerne "un viol commis entre le 1ᵉʳ janvier et le 31 décembre 2011 à Paris, au préjudice d’une femme née en octobre 1973".
Les deux dernières plaintes se rapportent à "viol sur mineur de plus de 15 ans commis en décembre 1997 à Paris, au préjudice d’une femme née en mars 1982" et "agression sexuelle commise sur mineur de plus de 15 ans entre en décembre 2012, au préjudice d’une femme née en septembre 1995".
Le parquet de Paris a tenu à souligner plusieurs détails : "D’autres faits, dont les médias ont pu se faire l’écho, au préjudice d’autres femmes, ne font pas partie de la saisine du juge d’instruction, en raison de leur prescription".
Source : TF1-INFO