Beaucoup d’enfants ont été victimes de l’attentat de Nice. Le président de la République François Hollande avait indiqué qu’au moins dix enfant et adolescents ont été tués. Samedi, un père de famille était effondré en apprenant que son fils, âgé de 4 ans, faisait partie des petites victimes.
Kilian avait quatre ans. Sa maman, Olfa Bent Souayah Khalfallah, jeune Tunisienne née en 1985, installée à Lyon, est morte dans la tragédie. Longtemps, le garçonnet a été porté disparu. "J’ai appelé partout, les commissariats, les hôpitaux, sur Facebook. Ca fait 48 heures que je cherche. Ma femme est morte, mon fils il est où ?", avait confié à l’AFP le père de l’enfant, en état de détresse. Hélas, il a appris la mort de son fils à l’hôpital Pasteur 2.
Tahar Mejri a perdu son fils Kilian lors de l’attentat de Nice jeudi soir. Personne n’était en mesure de lui donner des nouvelles de son petit garçon. "C’est une catastrophe, j’ai trouvé ma femme, elle est morte", raconte le père de Kilian. Pour tenter de retrouver son fils, il réalise le tour des hôpitaux de la ville. Mejri a également appelé tous les numéros d’urgence possibles, mais "personne ne peut le renseigner". Il n’avait comme seul indice de son fils que sa trotinette, qu’il a retrouvé aux côtés de sa femme. "Ça fait 48 heures que je cherche. Ma femme est morte, mon fils, il est où ?", avait-il confié à l’AFP. Il a eu la confirmation samedi de la mort de son fils à l’hôpital Pasteur de Nice.
Samedi matin Tahar Mejri avait tenté de forcer les grilles de l’hôpital Pasteur à Nice, où sont soignés les enfants blessés, comme l’expliquait Nice Matin. "Trois psychologues nous ont reçus", expliquait Hamadi, un ami du père de Kilian au même journal. Avant de poursuivre : "A nos questions, elles n’ont rien répondu. Mais elles nous ont fait comprendre, par des signes de tête, que c’était fini". Le petit garçon n’a malheureusement pas survécu à ses blessures. "Il ne veut voir personne. Il est anéanti. Avec Kilian, ils avaient un rapport fusionnel", a confié l’ami.
Selon les proches, les démarches sont en cours afin de rapatrier les corps d’Olfa et Kilian en Tunisie, leur pays d’origine.
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