Ce Niçois portait sur lui grenade au phosphore, deux pistolets et près de trois kilos de munitions diverses. Il s’est rendu dans un commissariat de la ville pour demander la procédure à suivre pour détruire son arsenal de guerre.
La grenade au phosphore que l’homme avait sur lui était particulièrement dangereuse, rapporte le site 20minutes.fr. Il avait en outre deux pistolets, trois carabines et près de trois kilos de munitions, dont des grenades plus petites. Il s’est rendu ce jeudi matin dans le commissariat d’Auvare, à l’est de Nice, pour demander la procédure à suivre pour détruire son arsenal.
En plus des armes à feu, la malle de sa voiture contenait deux détonateurs, des fusées à parachute, des fumigènes, une mine antipersonnel d’exercice, une quinzaine de grenades dont deux offensives et une autre à phosphore. Toutes ces armes et munitions sont vieilles de plusieurs dizaines d’années.
Des armes datant de la Seconde Guerre mondiale
L’homme affirme avoir trouvé ces armes de guerre au fond d’un placard de l’appartement familial qu’il avait nettoyé après les décès de ses parents. Son père était un ancien militaire qui avait servi pendant la Seconde Guerre mondiale avant d’exercer les fonctions de policier en Algérie.
Un peu étonnés par la demande de l’homme, les policiers en faction devant le commissariat ont immédiatement mis en place un périmètre de sécurité autour du véhicule rempli de substances explosives, en attendant une équipe de déminage appelée en renfort.
La police rappelle qu’en cas d’une telle découverte, il vaut mieux appeler directement le 17 ou le 112 et ne surtout pas manipuler de tels engins. Un accident est toujours possible, surtout avec de vieilles munitions. L’homme n’a pas fait l’objet de poursuite.