Après les propos tenus par Manuel Valls sur le plateau de France 2, le Medef lui a répondu.
D’après Libération, le Medef a déclaré dimanche qu’il est dans l’attente des "actes concrets" du gouvernement qui "redonneront confiance aux entreprises", suite à l’intervention du Premier ministre Manuel Valls sur France 2.
"Les engagements pris sur un certain nombre de problèmes concernant les entreprises vont dans le bon sens", selon un communiqué de l’organisation patronale qui "regrette que le Premier ministre n’ait pas annoncé" quatre mesures pour répondre à ses revendications.
Le Medef demande ainsi au gouvernement d’apporter des rectificatifs au compte pénibilité, qui doit s’appliquer au 1er janvier et qu’il qualifie de "dispositif kafkaïen et inapplicable qui détruira de l’emploi".
Il a été aussi adressé au gouvernement de "rester cohérent dans la stratégie de baisse des charges", de "continuer la démarche de simplification" et de "corriger les errements sur le temps partiel".
Par ailleurs, le syndicat patronal refuse le minimum prévu de 24 heures hebdomadaires pour les contrats à temps partiel.
Le Premier ministre Manuel Valls a affirmé attendre que plus de la moitié des salariés seraient touchés d’ici la fin de l’année par un accord conclu dans le cadre du pacte de responsabilité. Ce pacte prévoit une subvention de 40 milliards d’euros aux entreprises en baisses de cotisations et d’impôts. Le gouvernement en attend des retours, notamment des engagements chiffrés en matière d’emploi par l’intermédiaire des accords de branches.