Cette démonstration de force inquiète Séoul et Washington concernant l’imminence d’un nouvel essai nucléaire de Kim Jong-un.
L’armée sud-coréenne a annoncé que Pyongyang a tiré deux missiles balistiques de courte portée vendredi 28 octobre.
Séoul a précisé avoir détecté les projectiles, tirés depuis la zone de Tongchon à Kangwon, une province de la côte est de la Corée du Nord.
Ils ont été lancés entre 11 h 59 (02 h 59 GMT) et 12 h 18.
Cette démonstration de force inquiète la Corée du Sud et les Etats-Unis sur l’imminence d’un nouvel essai nucléaire de Kim Jong-Un.
Dans un communiqué, l’état-major interarmées de Séoul a annoncé un renforcement des contrôles et surveillances de son armée. "Cette dernière maintient une position de pleine disponibilité en étroite coordination avec les Etats-Unis", a-t-il précisé.
Les tirs nord-coréens interviennent à l’issue des exercices militaires conjoints de Séoul et Washington. A partir du lundi, les deux alliés vont d’ailleurs, entamer des exercices de défense aérienne auxquels 200 avions de chasse coréen et américain vont participer. Ces entraînements provoquent la colère de la Corée du Nord qui justifie les tirs de missiles comme des "contre-mesures" face à ce qu’elle voit comme une agression américaine.
Depuis des mois, Pyongyang a multiplié les tirs de projectiles.
Début octobre, un missile a survolé le Japon et la Corée du Nord a affirmé séparément avoir effectué des exercices nucléaires tactiques.
"Tous ces comportements sont dangereux et profondément déstabilisants", a averti la secrétaire d’Etat adjointe américaine, Wendy Sherman. Mardi, le pays a de nouveau effectué près de 250 tirs, une violation manifeste de l’accord de 2018, selon l’état-major interarmées sud-coréen.
Sources : Le Monde, France 24 ; TV5 Monde
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