A Mayotte, la communauté réunionnaise redoute le début supposé de l’opération Wuambushu. Destructions de logements illégaux, expulsions, les policiers et gendarmes devraient entrer en action dimanche ou en début de semaine prochaine
A Mayotte le regard de la communauté Réunionnaise à quelques jours du début supposé de l’opération Wuambushu. Destructions de logements illégaux, expulsions, les policiers et gendarmes devraient entrer en action dimanche ou en début de semaine prochaine.
Sur place inquiétude et interrogations pour des Réunionnais, notamment les gérants d’entreprises.
Un couple de restaurateurs réunionnais témoigne et redoute des attaques : "On ferme les rideaux puis on attend que tout ça soit rentré dans l’odre sur Mayotte. Si on peut travailler on travaille. Si on peut pas travailler, on peut pas travailler", explique Jean-François Vidot co-gérant de restaurant .
Installés depuis moins d’un an, ils craignent que cette opération attise une haine anti-français. "On a peur biensûr, les sentiments : l’inquiétude de ce qui va se passer mais qu’est ce qu’on doit faire ? Car on commence l’activité et il faut travailler", ajoute sa compagne Sylvie.
Même sentiment pour un autre chef d’entreprise, spécialisé dans de location d’engin de chantier "une sécurité renfrcée avec maitre chien "La crainte première c’est l’arrêt des chantiers puisque mon secteur d’activité est basé sur la location de machine", déclare Lilian Marka.
Les Réuninnais souhaitent malgré tout continuer leur activité tout au long de l’opération Wuambushu.
Une opération qu’ils espèrent la plus calme possible.