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Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, est revenu sur les quinze jours de débats houleux sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale. Selon lui, les députés LFI ont perdu.
Olivier Dussopt a été l’invité de BFM Politique dimanche 26 février. Le ministre du Travail a parlé des débats houleux concernant la réforme des retraites pendant 15 jours à l’Assemblée nationale. Il a déploré le fait que seuls deux articles du projet gouvernemental aient été examinés.
Par ailleurs, il a pointé du doigt le "tunnel" d’amendements de La France insoumise ainsi que les attitudes des députés de parti politique. Ces derniers n’ont pas respecté l’Assemblée, car ils ont quitté les lieux en "vociférant et en chantant". "Alors qu’en réalité, ils ont perdu. Le texte continue et ils n’ont vu aucun de leurs amendements adoptés. Leur tactique s’est en plus, fracassée sur leur division", a-t-il insisté.
Le ministre a également parlé des insultes ainsi que de l’obstruction dans l’hémicycle. "Deux semaines, jour et nuit, c’est long", a-t-il renchéri. Selon ses dires, l’obstruction menée par les groupes de gauche n’avait qu’un objectif : "cacher leur division".
Durant les débats, un député LFI l’a traité d’"assassin" et d’"imposteur". Interrogé sur cette insulte, Olivier Dussopt a répondu "que si demain quelqu’un vous traite d’assassin, vous ne le pardonnerez pas non plus". Il a précisé qu’on ne peut pas pardonner, on peut garder en mémoire. Concernant la photo d’un autre député insoumis qui a posé avec un ballon à son effigie, le ministre du Travail a souligné qu’il ne se réveille pas en pensant à eux, "mais cela reste".
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