L’Ordre des médecins souligne ce vendredi 11 septembre que leurs homologues "n’ont pas à établir de certificat médical pour le retour à l’école" des enfants qui avaient des symptômes évocateurs du nouveau coronavirus. Il déplore des "pressions" de certains centres hospitaliers.
Dans un communiqué relayé par la presse française, le Conseil national de l’Ordre (CNOM) dans un communiqué écrite que le ministère de l’Éducation nationale "ne demande pas aux parents de présenter un certificat médical de non contre-indication et une telle demande des établissements ne repose sur aucune obligation législative ou réglementaire". Il demande au Ministre de "le rappeler aux rectorats, aux établissements et aux enseignants".
Si le CNOM a décidé de faire cette mise au point, c’est parce que depuis la rentrée, "des médecins alertent leur Ordre sur des "pressions qu’ils subissent pour rédiger des ’certificats médicaux de non-contre-indication au retour à l’école’ pour des enfants porteurs de symptômes évocateurs" de la Covid-19.
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Selon le conseil de l’ordre, le protocole sanitaire des écoles et établissements scolaires adopté par le Ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports prévoit "que le retour à l’école de l’enfant est possible en cas de ’test négatif ou de respect des délais prescrits par les autorités sanitaires’".
Le Conseil ajoute que la fiche ’que faire si un élève est susceptible d’avoir la Covid-19 ?’ disponible sur le site du ministère précise que le retour à l’école de l’enfant peut se faire "’après avis médical ou à défaut après 14 jours’, délai qui pourrait être prochainement réduit".
Pourtant l’avis médical ne consiste pas à rédiger un certificat "mais à formuler des conclusions données oralement aux parents à la fin d’une consultation lorsqu’ils auront sollicité le médecin en raison de l’état de santé de leur enfant".
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