Le président américain Barack Obama insiste sur le contrôle des armes. Il a indiqué dans une tribune publiée vendredi dans le New York Times qu’il ne soutiendra aucun candidat qui ne défendrait pas un projet de meilleur encadrement des armes à feu.
Après avoir fondu en larmes cette semaine face au nombre exorbitant des victimes des armes à feu aux États-Unis, Barack Obama persévère pour défendre ses mesures "de bon sens".
Pour la défense des réformes de bon sens
Le président américain a fait une annonce publiée vendredi dans le New York Times. Barack Obama a en effet déclaré qu’il ne soutiendra aucun candidat, qu’il soit républicain ou démocrate, qui n’appuierait pas un projet de meilleur encadrement des armes à feu. "Je ne ferai pas campagne, je ne soutiendrai pas et je ne voterai pas pour un candidat, même de mon propre parti, qui ne soutient pas des réformes de bon sens sur les armes", a-t-il expliqué. Le locataire de la Maison-Blanche condamne souvent l’inaction de ses adversaires républicains, majoritaires au Congrès, qui ne veulent pas légiférer sur ce thème.
"Je respecte le droit de porter des armes"
Barack Obama a également défendu jeudi soir ses mesures "de bon sens" pour un meilleur encadrement des armes à feu responsables de 30 000 victimes par an aux États-Unis. "Je respecte le droit de porter des armes, je respecte les gens qui souhaitent posséder une arme pour se protéger, ou pour chasser, mais il est cohérent de tout faire pour éviter que les armes ne tombent entre de mauvaises mains", a-t-il précisé sur CNN citée par 20 Minutes. Le président américain a ajouté que les armes n’élimineront pas la violence avant de présenter une liste de mesures pour étendre l’obligation du contrôle des antécédents judiciaires et psychiatriques nécessaires avant une vente d’armes à feu.
Barack Obama n’a jamais eu une arme
Le président des États-Unis a indiqué qu’il n’a jamais possédé une arme à feu. Sur le ton de l’ironie, Barack Obama a évoqué le cas d’une organisation qui plaide pour le port d’armes, mais n’accepte pas de participer à un débat de fond sur le sujet. "Je suis prêt à parler avec eux, mais la conversation doit être basée sur des faits et des vérités, pas sur une fiction selon laquelle "Obama essaye de confisquer les armes"", a-t-il insisté.
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