Peu après l’annonce de l’approbation du projet d’accord entre Londres et Bruxelles par le gouvernement britannique mercredi, le négociateur en chef de l’UE Michel Barnier a tenu une conférence de presse.
Depuis des semaines, la question de la frontière irlandaise était l’obstacle des négociations sur le Brexit. Mais, une solution a été trouvée entre l’UE et Londres pour éviter "une frontière dure" entre l’Irlande et l’Irlande du Nord a indiqué Michel Barnier, après l’annonce du feu vert de l’exécutif britannique. "Nous avons trouvé une solution ensemble", s’est-il réjoui devant la presse.
Cette solution a pour objectif de préserver les Accords de paix de 1998, comme l’UE et Londres s’y étaient engagées au début des négociations. Selon Michel Barnier, il y aurait "un territoire douanier unique" entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni. Les marchandises britanniques auront "un accès sans taxe et sans quotas au marché des 27", a-t-il expliqué, soulignant que l’Irlande du Nord s’alignera sur les normes du marché unique. Une chose importante pour qu’une "frontière dure" soit évitée.
Le négociateur en chef de l’UE estime par ailleurs des "progrès décisifs" permettant un "retrait ordonné" de Londres à la date du 29 mars 2019. Pour permettre la finalisation des négociations sur le retrait, Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne a demandé au président du Conseil européen Donald Tusk de contrôler ces progrès. Ce dernier aura ensuite l’honneur de convoquer un sommet des chefs d’Etat pour valider l’accord.
Le projet d’entente a été certes approuvé par le gouvernement britannique, mais le plus dur reste à venir pour Theresa May. Elle devra encore convaincre son parlement, qui est divisé sur le sujet.
(Source : Europe1 / rtbf.be)