Marion Maréchal a confié ne pas avoir pu s’empêcher d’aller aux côtés des gilets jaunes samedi sur les Champs-Elysées.
L’ancienne députée du Rassemblement national ou RN, Marion Maréchala rejoint les gilets jaunes sur les Champs-Elysées samedi 24 novembre. « Je n’ai pas pu m’en empêcher d’aller manifester » a-t-elle déclaré en se disant que ça ferait un petit gilet de plus, selon Le Figaro.
Elle a par la suite constaté qu’après le départ des vrais gilets jaunes, il ne restait que des militants d’extrême gauche scandant « A mort le capitalisme ! ». Le ministre de l’Intérieur a par contre attribué ces violences à l’extrême droite répondant notamment à l’appel de Marine Le Pen. La nièce de cette dernière a pourtant signifié que « si c’est ça l’ultra-droite, elle a bien changé », selon RTL.
Sur Twitter, Marion Maréchal a aussi accusé le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner d’avoir réprimé violemment les gilets jaunes. Elle n’a pas manqué d’incriminer le gouvernement d’une vraie manipulation en attribuant les violences aux gilets jaunes. Ainsi la mobilisation des milliers de manifestant dans toute la France est salie à cause d’une poignée de personnes. Si Emmanuel Macron avait honte face à ces violences à Paris, de son côté, l’ancienne élue a répliqué « moi, j’ai honte, honte de nos dirigeants », a-t-elle souligné.
Par ailleurs, Marion Maréchal a rassuré qu’elle a été toujours contre la hausse des prix des carburants. Elle partageait ainsi « l’énervement général » et ce bien avant la mobilisation du 17 novembre. L’ancienne élue a cependant plaidé pour « un grand mouvement conservateur », cela ne veut pas pour autant dire qu’elle se présenterait contre sa tante Marine Le Pen. « Jamais », a-t-elle clamé tout en réitérant ne plus vouloir revenir en politique.