Laurent Nuñez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, pointe l’ultradroite comme "instigatrice" des débordements du mouvement des "Gilets jaunes" du samedi 24 novembre.
Laurent Nuñez explique à l’antenne de RTL que le profil des casseurs se dessine peu à peu, après la manifestation des "gilets jaunes" sur les Champs-Élysées samedi 24 novembre. Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur évoque d’abord le barrage instauré par le ministère de l’Intérieur au bas des Champs-Elysées vers 10h30. Ce barrage explique-t-il visait à protéger "le périmètre de la manifestation interdite". Les forces de l’ordre devaient ainsi protéger tout ce qui "était aux alentours de la place de la Concorde".
Il évoque ensuite l’arrivée par millier des manifestants. "On a vu arriver 1.000, puis 2.000, puis 3.000 personnes sur ce barrage de manière extrêmement violente, prenant à partie les forces de l’ordre", relate-t-il. Les forces de l’ordre ont été contraints à dégager les manifestants qui ont "immédiatement érigé une barricade". Dès lors, les autorités constatent qu’il y a "200 à 300 militants ultradroite qui sont les instigateurs de cette première attaque violente des forces de l’ordre", affirme-t-il.
Pour Laurent Nuñez, toutes ces violences constatées en marge du mouvement sont "une première série de violences incitée par l’ultradroite". Il évoque un schéma assez "classique". Les membres de l’ultradroite sont "présents au début des manifestations, puis ils disparaissent très rapidement, de sorte que dans les 103 interpellés il n’y a pas de gens de l’ultradroite". Quant à la présence de membres de l’ultragauche au sein de la manifestation des "gilets jaunes", le secrétaire d’Etat n’en exclue pas. "Ça doit être confirmé", a-t-il répondu.