Par la décision de baisser les cotisations, le Premier ministre français dit offrir du pouvoir d’achat à 20 millions de Français à la fin janvier. Il table notamment sur un gain de 260 euros par an pour un salarié touchant le SMIC.
Davantage de pouvoir d’achat pour les Français, c’est la promesse du Premier ministre Edouard Philippe par rapport aux baisses de cotisations décidées par le gouvernement. Dans les colonnes du JDD, le locataire de Matignon assure que cette mesure aura un impact positif sur 20 millions de Français dès la fin de ce mois de janvier. "Grâce à la suppression des cotisations salariales - une partie dès maintenant, le reste en octobre -, le pouvoir d’achat des actifs va augmenter", déclare-t-il. Et d’affirmer : "Plus de 20 millions de salariés et d’indépendants vont constater dès la fin de ce mois qu’avec notre politique le travail paie. Pour un salaire de 1500 euros par mois, cela représentera un gain de 260 euros par an".
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Toujours sur la même lancée, Edouard Philippe assure qu’il n’existe aucune "cagnotte fiscale". D’après ses explications, les éventuelles recettes fiscales supplémentaires issues de la reprise économique seront placées dans le processus de paiement des dettes de la France. Le Premier ministre insiste d’ailleurs sur les dépenses françaises qui sont largement supérieures aux rentrées d’argent. "S’il y a de bonnes nouvelles sur les recettes, ce sera un moyen d’accélérer notre désendettement", a déclaré le chef du gouvernement. Pour rappel, la dette publique de la France était à 2.226,1 milliards d’euros pour le troisième trimestre de l’année 2017. Cela représente ainsi 98,1 % du Produit intérieur brut. Face à ces chiffres, le Premier ministre préfère jouer la carte de la Logique et table sur un taux de croissance de 1,7 % en 2018.
Source : Le Figaro