La hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) est confirmée pour 2018. Il s’agit d’une "mesure fiscale prioritaire" avait déclaré le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire.
La hausse de la CSG doit servir à financer la suppression d’une partie des cotisations salariales (maladie et chômage) pour les salariés du secteur privé. La réforme fiscale prévoit d’augmenter les prélèvements de CSG de l’ensemble des Français afin de faire gagner du pouvoir d’achat aux salariés, mais également aux fonctionnaires et aux indépendants. Cette réforme aura bien lieu en 2018, malgré le dérapage budgétaire, selon les informations relayées par Matignon.
Il s’agit de basculer les cotisations salariales pour l’assurance maladie qui représentent 0,75% du salaire brut, et celles pour l’assurance chômage, 2,4% du salaire brut, sur 1,7 point de CSG. Cette "substitution" est favorable aux salariés mais défavorable aux retraités, qui paient la CSG, qui passera de 6,6% à 8,3% à taux plein, sans bénéficier de la baisse des cotisations. L’exécutif a souligné qu’environ 40% des retraités, ceux qui bénéficient d’une CSG réduite, n’étaient pas concernés par cette hausse.
La baisse de la taxe d’habitation autre mesure phare du programme Macron, reste en outre à confirmer après l’avertissement de la Cour des Comptes sur le dérapage budgétaire de 2017, précise Matignon.