Hier soir lors d’une intervention suite à un accident survenu dans le quartier du Chaudron, les représentants des forces de l’ordre ont été pris à partie. Caillassés à leur arrivée, ils ont essuyé des jets de "liquides toxiques". 4 policiers ont été blessés. Une enquête est ouverte.
Dimanche 8 avril aux alentours de 18 heures, des policiers ont été pris à partie lors d’une intervention sur un accident au Chaudron.
Par voie de communiqué, le syndicat Unité SGP Police FO a rapidement dénoncé ces violences à l’encontre des forces de l’ordre. Hier soir dans le quartier du Chaudron à Saint-Denis, les policiers ont été pris à partie alors qu’ils assistaient des pompiers pour intervenir sur un accident à proximité de la poste.
Les représentants des forces de l’ordre ont été caillassés à leur arrivée.
Ils ont essuyé des jets de "liquides toxiques". Quatre ont été blessés dont au moins un à la tête et ils présentent des brûlures au visage.
Une fois encore, le syndicat Unité SGP Police FO tient à dénoncer cette escalade de violences contre les Policiers et condamne fermement ces actes.
Le syndicat Unité SGP Police FO réclame des peines exemplaires contre les auteurs de ces agression.
Le syndicat Alliance Police Nationale dénonce également ces violences commises envers des policiers. "La police a subi des jets de projectiles. En attendant les pompiers et d’être en nombre suffisant, des jeunes ont balancé une bouteille sur le véhicule de la police".
Une fois encore, quatre policiers se trouvant à proximité ont reçu des éclats de verre et des projections de liquide aux visages. Pour le syndicat Alliance Police Nationale : "il s’agit d’actes gratuits portants atteintes aux policiers".
Le syndicat Alliance Police Nationale tient à rappeler que "la Police est là pour faire respecter la loi et pour assurer la sécurité des biens et des personnes. Nous ne sommes pas là pour servir de défouloir à des jeunes en manque de repères".
Le syndicat Alliance affirme qu’il faut "trouver des solutions pour que le chaudron ne devienne pas une zone de non droit. Ce n’est pas normal que policiers et pompiers ne puissent faire leur travail sans être la cible de violences".