Moins de parlementaires, une dose de proportionnelle, des mandats limités dans le temps… Le gouvernement dévoile sa réforme des institutions, avec plusieurs conséquences pour La Réunion, dont moins de députés à l’Assemblée et au Sénat.
Moins de députés à l’Assemblée nationale et au Sénat... la réforme des institutions voulue par le gouvernement a comme conséquence moins d’élus pour représenter La Réunion.
Concrètement, cela pourrait se traduire par 4 députés au lieu de 7 et 3 sénateurs au lieu de 4 à l’heure actuelle.
Le texte prévoit une réduction de 30 % du nombre de parlementaires : 244 sénateurs contre 348 aujourd’hui.
Du côté de l’Assemblée nationale, elle passerait de 577 députés aujourd’hui à 404 dès les législatives de 2022. On devrait assister à un nouveau découpage électoral.
Comme avant 2012, où il y avait 5 députés à l’époque. Cette fois, La Réunion pourrait ne plus compter que 4 circonscriptions, 4 députés…
Les 404 députés seront élus selon 2 scrutins : 344 élus sur le même mode qu’aujourd’hui. Et 15%, 60 députés, seront élus à la proportionnelle. On ne votera pas pour un nom mais pour une liste.
Par exemple, chaque parti proposera une liste de 60 noms, le parti qui obtient 50 % décroche 30 sièges, celui qui fait 10 % en obtient 6.
Ce n’est pas franchement de révolution, le texte propose l’interdiction pour un élu d’effectuer un même mandat plus de trois fois de suite. Sauf pour les maires des communes de moins de 9 000 habitants.
A La Réunion 7 communes sont concernées : Cilaos, l’Entre-Deux, La Plaine-des-Palmistes, l’Etang-Salé, Sainte-Rose, Salazie et Trois-Bassins.
Quoi qu’il en soit, la mesure ne s’appliquera qu’à partir du mandat en cours, pas de rétroactivité. Elle ne sera pas effective avant 2032.