Florian Philippot, député européen et fondateur des Patriotes est en visite à La Réunion puis à Mayotte à un peu plus d’un an des législatives européennes.
"Je ne viens pas faire campagne. Je suis candidat aux élections européennes, on est pas encore en campagne. Je viens parce que je souhaite me rendre compte par moi-même via un travail parlementaire voir les problèmes, écouter les gens, écouter les secteurs économiques, et voir ce que nous pouvons apporter comme solutions."
"Si au hasard je tombe sur des Patriotes ou comme ce matin à l’aéroport des Patriotes qui m’accueillent, ils seront tous le bienvenue. Qu’ils viennent du Front National ou non ! C’est le cas, le Front National a été vidé de sa substance à La Réunion au profit des Patriotes. Nous sommes ouverts à bien plus que les déçus de Marine Le Pen et ils sont nombreux."
"Je ne suis pas venu pour cela. Il est venu à l’aéroport. C’est très bien, je pense que le Front National a fait son temps, il faut se tourner vers l’avenir."
"C’est une page très douloureuse qui revient régulièrement sur le devant de la scène. On a enlevé des enfants, c’est un déracinement évident. Je pense qu’il faut continuer à travailler sereinement et apporter des solutions qui puissent être valables pour tout le monde. Evidemment, il y a une réparation à apporter."
"Je suis pour qu’on applique une règle de droit. S’il y a des installations qui sont illégales, elles ne doivent pas rester. Il faut essayer plus généralement de trouver une voie qui puisse concilier le développement économique et le tourisme qui est une voie énorme de création d’emplois et en même temps l’impératif de patrimoine, écologique, de paysage."
Le tweet de Florian Philippot : "UE vs France. En Marche vs Les Patriotes. Esclavage vs Liberté."
"C’est une métaphore. Je pense que la France et l’Outre-Mer sont très concernées par cette affaire. Les Outre-Mer, on les appelle les régions ultra-périphériques. Cela veut tout dire, si déjà vous êtes considérés sur le papier comme ultra-périphérique, alors vous êtes à l’ultra-périphérie de toutes les politiques."
"Vous avez une force incroyable, notre pays collectivement a une force incroyable, premier force maritime du monde, une richesse ici-même en faune et en flore extraordinaire, un potentiel de développement et d’emploi dans la transition écologique, l’économie de la mer. Et pourtant, on en fait rien ou presque."
"L’argent qui vient soit-disant de l’union européenne, c’est de l’argent qui pourrait venir directement de la collectivité nationale. Nous donnons beaucoup plus que nous recevons."
"Je vis de mon mandat, mon mandat n’a pas été donné par la commission européenne. Mon mandat a été donné par le peuple français souverain pour appliquer mon programme qui est la sortie de l’Union européenne."
"On doit mettre fin au droit du sol à Mayotte. Ce n’est pas constitutionnel, mais elle est révisée tous les six mois, elle peut être révisée. Soit on continue à ne pas donner les moyens nécessaires supplémentaires à la police, à la gendarmerie ; les moyens militaires qui permet à la France de sécuriser, d’avoir des frontières, de reconduire dans leur pays les immigrants clandestins. Il faudra faire comprendre aux Comores que ça va peut-être s’inverser un jour, qu’on va peut-être s’énerver à un moment."
"Emmanuel Macron, c’est une grande opération de drague permanente. Il dira la même chose aux Musulmans, aux athées. C’est du communautarisme en boîte, je pense qu’il ne pense pas un mot de ce qu’il dit. Cela me fait penser à Sarkozy, il est dans une démarche où chaque jour il s’adresse à une communauté. Il est prêt à dire n’importe quoi, bafouer la Constitution, juste pour faire plaisir l’histoire d’un soir à une communauté électorale. Il n’y aura rien derrière. C’est pas ce qu’on attend d’un Président, on attend un discours d’unité et une vision."