Dimanche 14 février 2016 dans le quartier de la Rivière des Galets, une adolescente a été poignardée par une ancienne copine pour des mots publiés sur Facebook. L’auteure du coup de couteau a reconnu les faits. Incarcérée à 17 ans, elle est aussi jugée devant la cour d’assises de Saint-Denis. L’avocat général a requis une peine de 4 ans de prison dont 5 mois ferme. La jeune fille a été condamnée à une peine de 4 ans de prison avec sursis.
Le jour de la Saint-Valentin 2016, une adolescente a été poignardée par une ancienne copine pour des mots écrits sur le réseau social Facebook.
Débutée sur la toile, une dispute a viré au règlement de comptes dimanche 14 février 2016 dans le quartier de la Rivière des Galets au Port.
Suite à des propos cinglants publiés sur la toile, une adolescente âgée de 17 ans a poignardé sa copine, au pied d’un immeuble. Cette dispute qui a débuté sur la toile s’est finie à l’hôpital pour la victime.
Gravement blessée à l’arme blanche, la victime a été opérée en urgence. Hospitalisée dans un premier temps au centre hospitalier Gabriel Martin à Saint-Paul, elle a ensuite été transférée au GHSR (Groupe Hospitalier Sud Réunion). Cette jeune fille a subi une ablation de la rate.
L’adolescente de 17 ans - qui a reconnu avoir poignardé sa copine - a dû faire face à un juge pour enfants. En février 2016, cette jeune fille a été mise en examen pour "violences avec arme et mutilation". Elle a été placée en détention provisoire durant plusieurs mois.
La mutilation a été retenue dans le chef d’inculpation car la victime a subi une ablation de la rate.
Cette jeune fille de 17 ans se sentait harcelée depuis des mois sur la toile. Les derniers propos la visant sur Facebook auraient été de trop pour la lycéenne. L’avocat de l’adolescente affirme qu’elle a était victime de "cyber-harcèlement, de lynchage" depuis un an.
En prison dès l’âge de 17 ans, l’accusée est aujourd’hui dans le box des accusés. Jugée devant la cour d’assises de Saint-Denis, elle va devoir faire face aux jurés.
L’adolescente encourt une peine de 15 ans de réclusion criminelle qui pourrait être divisée par deux, si l’excuse de minorité est retenue par la cour d’assises.
L’avocat général a requis une peine de 4 ans de prison dont 5 mois ferme.