A cause de l’austérité qu’impose le gouvernement, les syndicats tire la sonnette d’alarme.
Si la perturbation est à craindre dans le ciel, les transports terrestre et ferroviaire devraient fonctionner normalement puisque les syndicats du SNCF et du RATP n’ont jusqu’ici lancé d’appel à la mobilisation (L’Express).
Du côté de l’enseignement également, on annonce des perturbations. Le SNUipp-FSU (1er syndicat du primaire) et le Snes-FSU, principal syndicat du secondaire, ont appelé à suspendre le travail pour motif d’interpeler sur le blocage de leur salaire depuis 2010.
Et puis France Télévision se met sur le chemin de la grève qu’a emprunté Radio France voilà déjà trois semaines.
La CGT qui fait le compte affirme que les syndicats à la fois privés et publics qui annoncent une grève sont au nombre de 800.
Légère divergence tout de même au sein de ces organisations syndicales. La FO, elle, mise sur la grève (votée lors de leur congrès en février), donc pour le phagocytage immédiat du système ; la CGT de son côté opte pour une action d’avertissement au gouvernement. Elle compte organiser une marche, à Paris, qui partira à 13h de la place d’Italie pour finir devant les Invalides. Cette centrale affirme recourir à 250 cars venant de toute la France pour acheminer les manifestants sur Paris, de même que d’autres voyageront en train. Dans les régions même, les mobilisations ne sont pas en reste, avec plus de 80 défilés prévus.
Les autorités disent ne pas être intimidées. Les dernières manifestations de la CGT à Paris n’ont rassemblé que peu de monde, selon ces dernières : 4.500 pour celle du 26 juin 2014 et 5.500 pour le 14 octobre 2014.