Suite à la convocation à la gendarmerie de Laurie Jade Payet - récemment élue représentante fédérale de l’UNL (Union Nationale Lycéenne) Réunion -, un rassemblement de soutien se tient actuellement devant les locaux de la gendarmerie de Saint Pierre.
Face à la gendarmerie de Saint Pierre située sur le front de mer, une dizaine de lycéens ainsi que des représentants syndicaux sont mobilisés pour soutenir la nouvelle représentante fédérale de l’UNL Réunion, Laurie Jade Payet. Elue le 18 mars à la tête de l’UNL sur le département, cette jeune lycéenne a été convoquée à deux reprises à la gendarmerie, ce qui a provoqué la colère des lycéens qui dénoncent des "actes d’intimidation de la part des autorités".
"Après la mise en garde à vue d’Alexis Chaussalet le 17 Février dernier, les autorités essaient une fois encore d’intimider les lycéens de l’académie" affirme l’UNEF dans un communiqué. Avant de préciser :" Laurie Jade Payet, nouvelle Représentante Fédérale de l’UNL, élue lors du congrès local qui a eu lieu les 17 et 18 Mars, a été convoquée à la gendarmerie de Saint Pierre ce samedi 19 Mars 2011. Cette convocation intervient dans le cadre de l’enquête qui a été ouverte lors de la mise en garde à vue de l’ancien représentant de l’UNL en Février (ndrl : Alexis Chaussalet). L’officier chargé de l’affaire étant absent ce samedi matin, Laurie Jade Payet est de nouveau convoquée à la gendarmerie de Saint Pierre ce mardi 22 Mars dans la matinée".
Le vice-président de L’UNEF Réunion - Stéphane Maillot - tient à dénoncer : "les dérives sécuritaires exercées par les autorités et rappelle à celles-ci que l’Etat de droit sous-entend la liberté d’expression et donc de contestation de la politique gouvernementale". Tout en exigeant :" la fin de cette politique de la peur qui vise à faire taire les jeunes quelques jours avant la reprise des cours dans les établissements du second degré".
Par ailleurs, Stéphane Maillot - vice-président de l’UNEF - point du doigt "l’acharnement des autorités vis-à-vis des dirigeants de l’UNL Réunion". Il estime que "la répression ne doit pas être la réponse face aux inquiétudes légitimes des lycéens".