La situation au Japon inquiète au plus haut point. Après le séisme et le tsunami, les nippons sont aujourd’hui confrontés à la menace nucléaire. Les Réunionnais expatriés dans le pays du soleil levant s’organisent pour rejoindre les zones sécurisées et s’éloigner des secteurs irradiés.
A mesure que les jours défilent, les centrales nucléaires se font de plus en plus menaçantes et sur place, pour les Réunionnais installés au Japon, la crise se gère entre exode et mesure de précaution.
Etudiante à Tokyo, Coralie qui s’était tout d’abord réfugiée à Hiroshima a aujourd’hui pris l’avion pour la Métropole et laissé loin derrière elle sa vie japonaise. Pour Roman aussi, l’exode continue. Le Saint-Paulois a rejoint Osaka lundi et partira dans les heures qui viennent pour une ville située à 1500 km de la capitale et de la radioactivité.
Par peur des centrales nucléaires ou des séismes, beaucoup de Réunionnais du Japon choisissent donc la fuite. Philippe, lui, a décidé de rester. Installé au pays du Soleil Levant depuis trois ans et demi et marié à une japonaise, ce Dionysien sent chaque jour la terre trembler mais considère que la situation n’est pas encore désespérée.
La situation au Japon est grave. Et aujourd’hui comme hier, dans l’esprit de tous les Réunionnais expatriés, ce sont l’attente et l’inquiétude qui dominent.