Après la firme Nike, c’est au tour de Trek et du brasseur Anheuser-Busch de lâcher le cycliste américain.
Ce fût un mercredi noir pour le cycliste américain. Alors que l’homme de 41 ans a annoncé qu’il abandonnait la présidence de l’association de lutte contre le cancer Livestrong, la firme Nike, fidèle au sprinteur depuis 1996, annonçait la rupture de son contrat.
Dans la même journée, l’équipementier américain était suivi par le brasseur Anheuser-Busch qui le parrainait depuis 2009, ainsi que Trek, le fabricant des cycles avec lesquels il a remporté sept fois le Tour de France.
« Aujourd’hui, pour épargner à la fondation les effets négatifs liés à la controverse entourant ma carrière cycliste, je mets fin à mes fonctions de président », indique le champion déchu dans un communiqué.
L’homme promet toutefois que sa famille et lui continueront « à servir la fondation et la communauté du cancer ». « Nous resterons des avocats actifs auprès des survivants du cancer et des militants engagés dans la lutte contre » cette maladie, poursuit-il.
De son côté, Nike se justifie sur sa décision de rompre le contrat qui le lie au sportif : « En raison de preuves apparemment rédhibitoires sur le fait qu’il s’est dopé et a trompé Nike pendant plus de dix ans, c’est avec une grand tristesse que nous avons mis fin à notre contrat avec lui » explique ‘la marque à la virgule’ dans un communiqué, et déclare qu’elle « ne tolère en aucune manière l’utilisation de médicaments qui permettraient d’améliorer les performances de manière illégale ».
Enfin, selon le Wall Street Journal, une société de boisson énergétique (FRS), une compagnie de nutrition sportive (Honey Stinger) et le fabricant des casques Giro ont également lâché Armstrong.
Sources : tempsreel.nouvelobs, Le Monde, Le Parisien