La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a dénoncé dimanche la tentative d’incendie du domicile du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand.
À la suite de la tentative d’incendie de son domicile personnel breton vendredi, Richard Ferrand a décidé de porter plainte. Le président de l’Assemblée nationale (LREM) a considéré que la limite a été franchie. Dans une interview au Journal du Dimanche, il s’est dit inquiet pour la santé démocratique de la France, en avouant sa tristesse et son choc.
Invitée dimanche du Grand rendez-vous d’Europe 1, la ministre du Travail Muriel Pénicaud s’est également exprimée sur ces actes graves. Elle a fait savoir que la classe politique a unanimement condamné ces faits. "Il y a une petite minorité, mais très active, qui est contre la démocratie et la République. Il y a aussi une espèce autorisation à la violence, qui nous concerne tous comme citoyens", a-t-elle dénoncé.
Muriel Pénicaud a indiqué que si les Français acceptent la violence comme étant le nouveau mode d’expression, alors il n’y aura aucune issue pour la République et la démocratie. "Il faut que chacun d’entre nous réfléchisse à ce que l’on est prêt à tolérer. Il y a des lois dans la République, et on ne peut pas attaquer, menacer, insulter des personnes", a-t-elle fait comprendre.
La ministre du Travail a confirmé sa confiance dans le parlementarisme, alors que récemment de nombreux élus ont été victimes de menaces ou de violences chez eux. "On a besoin de cette démocratie représentative. On a besoin aussi améliorer, de compléter, de nourrir avec la démocratie participative et sociale. (…) Détruire, la violence n’a jamais rien résolu", a-t-elle plaidé
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