Le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand a dénoncé un acte grave et a porté plainte après une tentative d’incendie de son domicile personnel. "Peut-être qu’il est temps d’arrêter la mise en cause systématique de nos forces de l’ordre", a réagi Christophe Castaner.
Richard Ferrand a porté plainte vendredi soir après une tentative d’incendie "volontaire" à son domicile privé dans le Finistère, dont "l’origine criminelle ne semble pas faire de doute". "Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations", a-t-il déclaré sur Twitter. "Rien ne légitime la violence ou l’intimidation à l’égard d’un élu de la République. Toute ma solidarité envers@RichardFerrand et ses proches", a réagi de son côté le président Emmanuel Macron.
Pour Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur, cet acte représente "une menace à la démocratie même". "Peut-être qu’il est temps d’arrêter la violence. Peut-être qu’il est temps d’arrêter la remise en cause systématique des représentants de la démocratie et la remise en cause systématique de nos forces de l’ordre", a-t-il réagi au micro de BFMTV, samedi.
Christophe Castaner a également évoqué le treizième samedi du mouvement des "Gilets Jaunes". "Nous sommes vigilants, nos forces sont présentes", a-t-il indiqué . "Mais j’aimerais que nos forces soient concentrées sur le quotidien des Français", a-t-il poursuivi, "et non pas sur la gestion de quelques personnes qui cherchent au fond à nuire à nos forces.
Intimidations, menaces, incendies...
Des actes indignes et odieux.
Soutien à @RichardFerrand que je sais solide comme le granit breton.
Pensée pour sa famille, ses proches.https://t.co/3snsIQHJFz— Christophe Castaner (@CCastaner) 8 février 2019
Rien ne légitime la violence ou l’intimidation à l’égard d’un élu de la République.
Toute ma solidarité envers @RichardFerrand et ses proches.— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 8 février 2019
"Rien ne justifie les intimidations, rien ne justifie les violences et les dégradations."https://t.co/xGaQYvxXPa pic.twitter.com/oGA4DlifRD
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) 8 février 2019