Il ne reste plus que deux zones à sécuriser pour la nouvelle route du littoral (NRL). Bien que les effectifs soient réduits durant les fêtes sur le chantier, des travailleurs sont présents sur la base du volontariat.
Depuis le début du chantier avec la pose de la première pierre le 20 décembre 2013, la NRL a beaucoup fait parler d’elle. Ce mercredi 23 décembre, il ne reste plus que deux zones à sécuriser. Des accropodes d’environ 27 tonnes consolident les digues du chantier.
Au niveau de la Grande-Chaloupe 2000 accropodes ont déjà été posé. Cependant, la sécurisation à cet endroit n’est pas totalement terminée. Selim Bejaoui, coordinateur des travaux de la NRL explique « il y a des zones sur le chantier qui sont définitivement protégées et d’autres qui ne sont protégées que provisoirement ».
Deux zones d’ouverture sur le chantier sont en cours de sécurisation et vont rester ouvertes durant toute la période des fêtes. Des équipes sont mobilisées sur ces zones. Même si en fin d’année, les effectifs sont réduits, 80 personnes travaillent sur la base du volontariat.
Les tractopelles solidifient avec des blocs de roches une des deux zones restantes du chantier. Si les conditions météo se dégradent, tout est prévu pour protéger le chantier de la houle. Et en cas d’alerte cyclonique les tétrapodes sont mis à proximité pour pouvoir les ramener rapidement sur la zone à protéger.
Alain Girka, directeur qualité-sécurité-environnement du groupement digue et échangeur de la NRL indique : « on a le personnel pour intervenir mais aussi, sur la digue, tous les matériaux nécessaires si on entre en phase de pré-alerte ».
Une route attendue depuis longtemps
La NRL est un projet attendu depuis près de cinquante ans par les habitants de l’île et surtout par les usagers de la route du littoral. Le chantier qui a commencé depuis un peu plus de 2 ans a été au cœur de nombreux problèmes durant ces deux dernières années.
Deux problèmes font surface, tout d’abord le coût de cette route qui s’élève aujourd’hui à 1,6 milliards d’euros dont le budget est réparti entre la Région, l’Etat et l’Europe. Ainsi que la question environnementale qui a causé de nombreux conflits du côté des opposants du projet. Le projet a également subi de nombreuses grèves.
Toutefois, à ce jour le chantier est sécurisé à 90% et la construction et poursuit son cours.