Dans la continuité de son souhait de lutter contre les risques de radicalisation, le maire de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé, a signé ce mardi matin, en partenariat avec l’État, une charte avec les différents présidents des mosquées situées sur la commune de l’Est de l’île.
Le maire de Saint-André s’était prononcé pour l’extension de l’état d’urgence dans l’île
Suite aux attentats de Paris survenus le 13 novembre dernier, le maire de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé, s’était prononcé pour l’extension de l’état d’urgence à La Réunion.
Apparition de "foyers infectieux de radicalisation" à Saint-André
Il avait déclaré avoir vu apparaître dans sa commune, ce qu’il nomme "des foyers infectieux de radicalisation".
Signature d’une charte anti-radicalisation
Autre action menée par le maire de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé a signé une charte ce mardi matin.
"Lorsqu’un corps étranger vient à La Réunion et prêche des messages de haine qui n’ont rien avoir avec le Coran ni l’Islam, et qui a pour but d’attirer les jeunes Réunionnaises et Réunionnais dans le guet-apens de la Syrie, il faut que les représentants de la mosquée nous le signale", insiste-t-il.
Une démarche effectuée en partenariat avec les services de l’État, et avec les différents présidents des mosquées de Saint-André.
Les présidents de mosquées de Saint-André impliqués dans la démarche
Il s’agit d’une charte pour un comité communal de la citoyenneté et de la prévention de la radicalisation chez les jeunes.
L’objectif visé par cette charte anti-radicalisation : l’identification des messages violents, mais également accompagner les imams ou encore aménager les lieux de cultes.