La COP21 est entrée dans une phase dont l’aboutissement à un accord final est l’objectif recherché.
La COP21 entre dans une deuxième phase, celle de l’ébauche d’un accord. A ce stade, le document s’étale sur 21 pages et se résume en 26 articles. Une avancée par rapport à la conférence sur le climat à Copenhague 2009 où au même stade les ministres responsables devaient se pencher sur brouillon d’un accord de plus de 200 pages.
Mais même ramené à 21 pages, le contenu de l’accord reste ambigu pour certains participants de la COP21, à l’instar de Miguel Arias Canete, négociateur de l’Union européenne. Ce dernier soulève l’article 3 sur l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. Déjà qu’il s’allonge sur 6 pages, il faudrait encore choisir entre les nombreuses options. Il y a également l’article 6 qui concerne la répartition des efforts entre pays développés et en développement.
Pour optimiser les échanges entre les 195 délégations, les organisateurs ont mis en place une entité dénommée "comité de Paris". Elle réunit quotidiennement les participants à la conférence en retransmettant en direct les conclaves dans un but de transparence.
Il a aussi été créé quatre groupes de travail informels pour réfléchir sur les questions transversales tel que l’appui financier aux pays en développement ou les objectifs climatiques.
En somme la présidence française a aménagé toutes ces mesures dans le but d’aboutir à un accord final au plus tard le jeudi 10 décembre.