Un cas suspect pouvant être lié à Ebola a été signalé à Maurice mais au final, il s’agissait d’une fausse alerte. Hier soir, les autorités sanitaires locales ont confirmé qu’il s’agit d’un cas de paludisme (aussi appelé malaria). Le Mauricien placé en quarantaine à l’hôpital de Souillac a été testé négatif au virus Ebola. Pour la première fois, le dispositif de gestion de crise a donc été déclenché dans la zone mais l’heure est maintenant au soulagement.
L’information s’est répandue comme une traînée de poudre hier, un cas suspect pouvant être lié à Ebola a été signalé à l’île Maurice. L’homme de 37 ans avait effectué un voyage au Mali, et possiblement en Guinée, selon les éléments récoltés en fin de journée mercredi par les autorités sanitaires mauriciennes.
L’homme, chauffeur de profession, est rentré le 11 septembre dans l’île Soeur. Ne ressentant aucun symptôme à son arrivée, le voyageur n’a pas signalé son cas.
Ce n’est que quelques jours plus tard que le Mauricien a commencé à souffrir de fortes fièvres. Il s’est présenté hier matin à l’hôpital. Son cas n’a pas du tout été pris à la légère. Avec les recommandations de l’OMS et des instances locales, l’océan Indien se trouve en état d’alerte, malgré le risque faible de l’entrée du virus Ebola sur ces territoires.
Dès mercredi, le patient a été placé en quarantaine, dans une cellule spécialement aménagée et habilitée à recevoir ce type de patient, à l’image de la chambre spécifique mise en place à l’hôpital de Bellepierre à La Réunion.
Les services de santé mauriciens ont immédiatement enclenché les procédures. Le patient a subi plusieurs tests. Si la présence du virus Ebola n’a pas été avérée, celle du paludisme a été confirmée.
Une fois encore, ce patient Mauricien a été testé négatif au virus Ebola.