Les femmes de la capitale française seraient plus infidèles que celles des autres villes métropolitaines. Si la moyenne nationale de l’infidélité est à 32 %, ce chiffre atteint 52 % à Paris.
Les habitantes de la capitale auraient un penchant plus affirmé pour l’adultère que la moyenne des Françaises affirme un sondage pour le magazine La Parisienne.
Est-ce une réponse au stress ambiant, à l’ennui des bouchons, à la morosité du métro ? Ou est-ce plus une résultante du nombre de célibataires, plus nombreuses que la moyenne dans la capitale ? Selon un sondage Harris Interactive publié par le magazine La Parisienne, les habitantes de la capitale seraient plus infidèles que les autres. C’est du moins ce qu’elles affirment.
"Plus d’une parisienne sur deux (52 %) a déjà été infidèle ou envisage de l’être", rapporte ce sondage. L’écart avec la moyenne des Françaises (32%) est abyssal. Le boulevard périphérique est bien une ceinture de béton pour la capitale mais manifestement pas une ceinture de chasteté.
Autre enseignement de ce sondage : l’adultère n’est pas l’apanage des plus jeunes. Bien au contraire. C’est même plutôt une envie de femme "mûre". 50 % des 50 - 64 ans ont ainsi déjà été ou envisagent d’être infidèles contre 42 % des moins de 35 ans.
De l’autre côté de l’Atlantique, l’égalité entre les femmes et les hommes, aux Etats-Unis, se joue aussi sur le plan de l’infidélité. Les Américaines seraient de plus en plus nombreuses à tromper leur conjoint, selon une étude réalisée par l’Organisation de recherche sociale, affiliée à l’Université de Chicago, et relayée par le site Bloomberg. La raison ? Notre époque et les sites de rencontres faciliteraient les relations extraconjugales. Cette étude a révélé que sur la période 1991-2010, les Américaines sont 40% plus nombreuses à avouer être infidèles, contre 10% il y a 20 ans, et 14,7% en 2010.