Une femme a manqué de mettre au monde son bébé dans une voiture, parce qu’elle était coincée dans les embouteillages ce jeudi. Les sapeurs-pompiers l’ont prise en charge et l’ont transférée à l’hôpital. Les secouristes sont habitués à ce genre d’intervention qui survient plus d’une fois par semaine.
Jeudi, aux alentours de 6 heures, un couple circule entre Sainte-Suzanne et Saint-Denis en pleine heure de pointe pour se rendre d’urgence à l’hôpital : la passagère est en train d’accoucher.
Finalement, les sapeurs-pompiers rejoignent le couple, prennent en charge la femme enceinte et la transportent jusqu’à l’hôpital où elle pourra accoucher en toute sécurité.
Sylvie Sautron, infirmière sapeur-pompier explique que les secouristes sont habitués à de telles interventions : "C’est un événement assez fréquent dans nos interventions quotidiennes."
Il en arrive environ une soixantaine par an.
L’infirmière sapeur-pompier ajoute : "On peut intervenir à domicile ou sur la voie publique."
Les secouristes ont un rôle primordial dans ces cas de figure : "Nous avons un avis d’expertise en regardant les risques pour la maman ou pour le bébé, si l’accouchement est imminents ou pas."
"On évalue les contractions : si elles sont rapprochées, les intervalles de contraction, s’il y a eu perte des eaux", précise Sylvie Sautron.
L’infirmière sapeur-pompier assure que les secouristes sont préparés à gérer ce type de situations : "Tous les sapeurs-pompiers sont formés durant leur formation. Nous avons dans les véhicules de secours, des kits d’accouchement avec tout le matériel nécessaire pour l’accueil du bébé et de la maman."
Les sapeurs-pompiers ne restent pas de marbre lors de telles intervention. "Cette situation évoque parfois des moments personnels, c’est aussi un événement heureux. C’est chargé d’émotions pour les sapeurs-pompiers comme les parents", explique Sylvie Sautron.
La secouriste confirme qu’un lien peut rapidement se créer entre les protagonistes dans ces cas de figure. "Ça arrive que les parents veulent garder un lien avec cet événement : soit le sapeur-pompier devient parrain, soit les parents gardent le prénom du sapeur-pompier qui les a aidé dans ce moment-là", affirme-t-elle.