À l’appel du syndicat Unité-Police SGP-FO, une marche rassemblant une centaine de policiers, et de citoyens est partie du commissariat Malartic peu après midi ce mercredi, pour rejoindre la préfecture.
Ils étaient un peu plus d’une centaine à la mi-journée ce mercredi 26 octobre pour cette "marche de la colère policière et citoyenne" organisée par le syndicat Unité-Police SGP-FO.
Le rendez-vous était donné devant le commissariat Malartic à Saint-Denis. Des policiers de plusieurs commissariats de l’île étaient présents, donc ceux de Saint-Pierre, Saint-André et a fortiori celui de Saint-Denis.
Comme le rappelait la veille, le secrétaire départemental de l’Unité SGP Police - FO Réunion, Gilles Clain, ce rassemblement ne faisait pas l’objet de "récupération syndicale", avec l’absence de tout "signe distinctif" et de "banderole".
"Nous avons appelé à une marche de la colère policière mais également une marche citoyenne, pour se mobiliser sur l’ensemble du territoire national, sans bannière syndicale, sans signe distinctif, et sans récupération" a-t-il rappelé aujourd’hui.
Et de poursuivre : "Les revendications restent les mêmes, à savoir le soutien aux collègues, le renforcement du statut du policier, et tolérance zéro pour les auteurs d’infractions criminelles ou délictuelles à l’encontre des policiers".
Une marche en présence de policiers, mais également de citoyens. Certains sont même venus de loin. "Je suis venu de la Plaine des Cafres. J’ai fait deux heures de route pour venir aujourd’hui".
Tout comme au niveau national, cette "marche de la colère policière et citoyenne" s’est déroulée à La Réunion avec comme thème : "protection et reconnaissance".
Peu après-midi, le départ a été donné pour rejoindre la préfecture de La Réunion.