Comme chaque 22 octobre, la Journée mondiale du bégaiement (JMB) est une occasion donnée aux personnes qui bégaient de se faire entendre, et à toute personne qui se sent concernée de mieux connaître ce trouble de la parole et de la communication.
Comme chaque 22 octobre, la Journée mondiale du bégaiement (JMB) est une occasion donnée aux personnes qui bégaient de se faire entendre, et à toute personne qui se sent concernée de mieux connaître ce trouble de la parole et de la communication.
Pour cette 19e édition, le thème retenu cette année est "Bègue... et alors ?".
Plus de 850 000 personnes bégaient en France, Suisse et Belgique. Le bégaiement touche 3 à 4 fois plus les sujets masculins. Il existe aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte, et s’installe le plus souvent entre 2 et 5 ans.
Le bégaiement est décrit comme une suite de disfluences (répétitions de syllabes, blocages, prolongations de sons...) qui peuvent être accompagnées de mouvements involontaires, le plus souvent en relation avec une augmentation de tension. Il peut également passer inaperçu quand la personne qui bégaie parvient à le masquer par différentes stratégies.
Le bégaiement est un trouble multifactoriel. Il existe une composante héréditaire ; le bégaiement est en effet plus présent dans certaines familles.
Plus de 70 millions de personnes bégaient dans le monde, dont 850 000 en France, Suisse et Belgique. Ce trouble peut avoir des répercussions majeures sur la vie sociale et professionnelle, il est important de donner de l’information aux parents, éducateurs et personnes concernées en faisant savoir que des solutions existent.