Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika a décidé de mettre en place une nouvelle session du baccalauréat destinée aux absents. Un taux d’absentéisme de près de 75% a été enregistré lors cette session "spéciale absents".
La session de rattrapage du baccalauréat en Algérie pour les absents ou retardataires aux épreuves de juin s’est soldée par un taux d’absentéisme record de 75 %. Les syndicats de professeurs, ont révélé dimanche que seulement 15 % des candidats convoqués se sont présentés à cette nouvelle session qui a engagé un coût important. Ils dénoncent également l’inégalité des chances et une "prime à la paresse".
Les syndicats contre cette décision du chef d’Etat algérien ont indiqué qu’à peine 15.000 candidats sur les 104.000 convoqués ont répondu présent durant ces épreuves du jeudi et prévues jusqu’à mercredi. Des salles d’examen étaient quasiment vides. Le coordinateur national du Syndicat national autonome des Professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane a même précisé qu’un candidat avait droit à trois surveillants dans certaines salles.
Une réorganisation des centres par le rassemblement les candidats aurait été demandée par le Snapest, mais cette proposition aurait été refusée selon Meziane Meriane qui estime qu’il s’agit d’un "gaspillage". Les opposants de cette décision ont refusé de coopérer en martelant une décision irréfléchie des autorités. Le coordinateur du CLA, Idir Achour, soulignant que son syndicat avait averti que peu de candidats se présenteraient a indiqué qu’ils refusent de prendre part à la surveillance ainsi que la correction de cette session de rattrapage du bac.
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