Lyon doit absolument battre Monaco, mercredi lors d’un match en retard de la 34e journée de L1, afin de ravir à Auxerre sa 3e place qualificative pour la Ligue des champions et tenter de sauver la face pour sa deuxième saison blanche.
PARIS (AFP) - Lyon doit absolument battre Monaco, mercredi lors d’un match en retard de la 34e journée de L1, afin de ravir à Auxerre sa 3e place qualificative pour la Ligue des champions et tenter de sauver la face pour sa deuxième saison blanche.
Les distinctions personnelles remises dimanche dans le cadre des Trophées UNFP à deux Lyonnais, Lisandro (meilleur joueur) et Lloris (meilleur gardien), ont marqué en creux l’absence de distinction collective dans la vitrine de l’OL depuis deux saisons. Et donc le caractère crucial du rendez-vous de mercredi.
Un non qualification pour la C1 ? "Ce ne serait pas une catastrophe sur le plan financier parce qu’on a des réserves et le recrutement (pour la saison prochaine, ndlr) sera fait indépendamment du résultat", a nuancé le président lyonnais, Jean-Michel Aulas.
"Mais ce serait une catastrophe sur le plan de l’ambition sportive parce qu’on veut être pour la 11e fois d’affilée en Ligue des champions, ce que personne n’a fait dans les grands championnats européens", a-t-il néanmoins précisé.
Signe de la pression qui entoure l’OL, la grosse colère de son homme fort contre l’arbitrage samedi dernier, martelant les "20 millions" d’euros de pertes en cas d’absence de la prochaine Ligue des champions. Ou encore les insinuations d’entente nordiste lillo-valenciennoise au détriment de Lyon...
C’est que le nul de l’OL samedi chez VA (2-2) a mis son plan de conquête à mal, celui de réaliser un carton plein sur les quatre derniers matches lui assurant la 2e place finale. Mais la 3e est encore accessible.
Il s’agit aussi d’un match couperet pour Claude Puel. Celui qui est devenu le premier entraîneur de l’OL à l’avoir hissé dans le dernier carré de la Ligue des champions risque, en cas d’échec, de voir sa crédibilité sérieusement entamée, alors qu’il avait déjà dû arracher le strapontin de la 3e place la saison passée.
Son président lui a renouvelé sa confiance, mais a aussi laissé entendre que le temps pressait, au crépuscule d’une seconde saison consécutive sans titre : "Claude est un très bon entraîneur, c’est pour cela qu’il restera avec nous au moins lors des quatre années pour lesquelles il a signées et j’espère au-delà parce que je suis persuadé qu’on atteindra l’objectif de gagner dans les quatre ans ce qu’on s’est promis de gagner", a expliqué Jean-Michel Aulas.
Puel, lui, a tenté de déminer. "Il n ?y a pas plus de pression que les autres saisons, a-t-il relativisé lundi. Lyon se doit d ?être dans le trio (de tête). A Valenciennes, il y avait un peu de frustration à la fin du match parce qu ?il y a beaucoup de choses qui se sont jouées. Mais je pense que le point et le dernier but seront très importants".
34e journée (match en retard) - Mercredi 12 mai :
(19h00) Lyon - Monaco
38e journée - Samedi 15 mai :
(21h00) Boulogne - Rennes
Lens - Bordeaux
Lorient - Lille
Lyon - Le Mans
Marseille - Grenoble
Nancy - Valenciennes
Nice - Saint-Etienne
Paris SG - Montpellier
Sochaux - Auxerre
Toulouse - Monaco