Rajindraparsad Seechurn - Themba Hadebe-AP-SIPA
Le mauricien Rajindraparsad Seechurn a été pris à part par les tunisiens lors du quart entre ces derniers et la Guinée équatoriale, pays hôte de la CAN. Cette dernière a bénéficié d’un penalty très généreux lui ayant permis de rester dans la rencontre dans les arrêts de jeu du temps réglementaire.
La Tunisie a été éliminée en quart de finale de la Coupe d’Afrique des Nations après une rencontre très agitée contre la Guinée équatoriale, samedi. Les Aigles de Carthage sont très en colère contre l’arbitre mauricien Rajindraparsad Seechurn, qui a offert au pays hôte un penalty. Alors qu’ils menaient au score dans les arrêts de jeu, le mauricien Rajindraparsad Seechurn a sifflé un penalty pour une faute inexistante. Ce coup de sifflet a permis au Nzalang Nacional d’égaliser, ensuite de prendre l’avantage en prolongation.
A la 91ème minute de la rencontre, Seechurn, n’hésite pas à siffler ce fameux penalty, transformé par Javier Balboa. À la 102ème minute, les Nzalang ont hérité d’un coup franc - toujours aussi litigieux - et Balboa, une nouvelle fois, signe le but victorieux de son équipe.
La déception chez les tunisiens est trop grande. "C’est dommage, ce n’est pas normal de jouer comme cela", a déclaré Ahmed Akaichi, rapporte France 24. Il ajoute : ’’L’arbitre a tout fait pour que la Guinée gagne !’’.
Aussi, pour eux, Rajindraparsad Seechurn aurait truqué un match entre le Maroc et l’Algérie en 2011, mais pas seulement … Wahbi Khazri avoue que lors du Gabon-Guinée équatoriale, il y a eu un pénalty litigieux. ’’Aujourd’hui encore. Je ne sais pas ce qu’il se passe en dehors du terrain, mais ce n’est pas du football. On méritait de gagner 100 fois, mais l’arbitre était contre nous"…
Le sélectionneur tunisien est tout aussi dégouté : "On ne se sent pas bien", mais il est fier de sa petite troupe. Le technicien regrette de les voir sortir de la compétition de cette façon : "C’est une grande frustration, car on a été meilleurs durant toute la partie. On a eu beaucoup de problèmes, on a tout accepté, mais là c’est une injustice !".
