Au matin du mardi 16 avril, le premier volet de l’opération "Mayotte place nette" a débuté sans annonce officielle préalable. Cette phase initiale a consisté en la démolition de 220 habitations illégales dans le quartier informel de Doujani 2.
Le mardi 16 avril au matin, la démolition des cases illégales dans les hauteurs de Doujani 2 a débuté, malgré les jets de pierres qui ont émaillé l’opération. L’annonce officielle de Marie Guévenoux n’a été faite que quelques heures plus tard à Paris. Cette destruction marque le début de l’opération "Mayotte place nette", renommée du deuxième volet de l’opération Wuambushu, peut-être pour s’affranchir de son image d’échec. Si les objectifs restent les mêmes, le gouvernement a promis des méthodes policières révisées pour plus d’efficacité. Le succès du premier épisode de cette opération, visant à éliminer les habitats illégaux à Doujani 2, se mesure à la protection efficace des forces de l’ordre contre les perturbateurs, malgré les tentatives de sabotage par des jets de projectiles, note Le Journal de Mayotte.
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Les grandes opérations gouvernementales, bien que prévues de longue date et concertées avec les autorités locales, nécessitent un renfort des forces de l’ordre pour leur mise en œuvre. La destruction des habitations illégales à Doujani 2, initialement planifiée il y a de nombreuses années dans le cadre du projet de construction de la ZAC de Doujani, est un exemple de telles opérations. Les habitants ont été informés depuis six mois et ont eu l’opportunité de participer à des enquêtes sociales en vue de leur relogement. Cependant, l’acceptation de ces enquêtes est nécessaire pour bénéficier de solutions de relogement, ce que certains résidents refusent. Malgré le suivi des travailleurs sociaux, la crainte de la précarité persiste.
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