Le parti radical de gauche (PRG), dont il est membre, n’a pas encore affirmé la participation du parti ou non à l’élection présidentielle de 2017. Toutefois, Sidi Hamada Hamidou poursuit "son projet" de se lancer dans les primaires.
Alors qu’il a annoncé sa candidature pour la primaire du PS en vue de l’élection présidentielle de 2017, Sidi Hamada Hamidou a une ambition plus large en politique. Ce candidat aux élections municipales de Koungou en 2014 sera un candidat du PRG si ce dernier en présente un dans les primaires. Dans le cas contraire, il verra avec la section locale comment faire pour peser dans cette élection. "Je fais partie de ceux qui peuvent apporter un renouvellement politique, tant au niveau local que national. Et je compte bien percer. Mayotte doit être portée très haut", a-t-il déclaré.
Derrière la motivation se cache une conviction que les Mahorais doivent gagner en maturité politique. "Je pense qu’il est temps que les Mahorais prennent le temps de se poser et de voir loin. On est dans un grand pays, une grande nation. Les Mahorais doivent se hisser à ce niveau-là et ne pas continuer à se focaliser uniquement sur ce qui se passe localement", a-t-il expliqué dans le but de faire reculer le fameux complexe d’infériorité des Mahorais. En outre, il estime que sa candidature dans la course à l’Élysée est un excellent moyen de faire parler de Mayotte et des nombreuses problématiques qu’elle rencontre. "Il faut que nos compatriotes de métropole sachent que certains de nos problèmes sont les mêmes qu’à Neuilly-sur-Seine ou dans les quartiers nord de Marseille", insiste Sidi Hamidou Hamada sur le récit du Journal de Mayotte.
Membre du PRG, Sidi Hamidou Hamada rencontre de nombreux soucis depuis l’annonce de sa candidature. Il a tout de même l’intention d’aller au bout de "son projet". "Il faut de l’ambition pour porter les choses très haut. On a besoin de se lancer", a-t-il déclaré. "Et si je ne réussis pas aujourd’hui, d’autres se lanceront plus tard et ils réussiront. C’est comme ça que les choses vont avancer", a-t-il conclu.