Après la prise de la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine par les Russes, l’OTAN n’a pas caché ses inquiétudes sur la sécurité.
Les frappes se multiplient à proximité de la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine qui a été prise par les forces russes depuis mars. Cette occupation "met en danger la population de l’Ukraine, des pays voisins, ainsi que la communauté internationale", a souligné Jens Stoltenberg, évoquant ainsi la crainte d’une catastrophe nucléaire.
La semaine dernière, des frappes ont provoqué l’arrêt automatique d’un réacteur de cette centrale qui est la plus grande d’Europe.
Mercredi, lors d’une conférence de presse relayée par Lexpress.fr, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a évoqué cette occupation de la centrale nucléaire de Zaporijjia en Ukraine, par les forces russes. Il estime que cette prise du site constitue "une grave menace pour sa sécurité et augmente les risques d’accident ou d’incident nucléaire (...)". Il a alors demandé une inspection du site par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en urgence. Il a également réclamé " le retrait de toutes les forces russes" du site.
Cette mission de l’AIEA est évoquée de toutes parts. Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, estime que la mission sur le site de la centrale nucléaire doit se faire "dans les meilleurs délais ". L’Ukraine s’y oppose, pour ne pas "légitimer l’occupation russe du site aux yeux de la communauté internationale", rapporte le Nouvelobs.com. Les autorités russes, de leur côté, accusent les services de l’ONU, d’avoir bloqué l’inspection de l’AIEA.