Des révélations que Libération et Mediapart ont fait sur l’association Avenir lycéen impactent le ministre, Jean-Michel Blanquer, qui se défend d’être impliqué à cette affaire.
Libération a révélé, samedi 21 novembre, que l’organisation lycéenne "Avenir lycéen" a été créée sur l’initiative du ministère de l’Education afin de servir la communication de Jean-Michel Blanquer.
Dimanche 22 novembre, le ministre de l’Education a tenu à souligner que cette association lycéenne était "née de rien".
De son côté, Mediapart a déjà fait part, début novembre, de l’existence d’une subvention à hauteur de 65 000 € reçue par l’association lycéenne, en 2019. Une subvention dilapidée en partie en frais de bouche et hôtels de luxe, a révélé le site d’info.
Selon toujours Libération, Jean-Marc Huart, directeur général de l’enseignement scolaire (Dgesco) et le numéro 2 du ministère à l’époque, était très proche des responsables d’"Avenir lycéen". Le journal a aussi rapporté que les rectorats, systématiquement favorables aux réformes du ministère, participaient à l’écriture de communiqués du syndicat lycéen.
Via un communiqué, publié samedi dernier, Nathan Monteux, cofondateur de l’association "Avenir lycéen", défendait l’indépendance de celle-ci en indiquant : "Personne ne nous a manipulés". Il a aussi ajouté : "À aucun moment quiconque au ministère de l’Éducation Nationale n’a utilisé notre mouvement", rapporte 20 Minutes.
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